Pour le droit de mourir dans la dignité

Pourquoi Barbara Pompili est-elle favorable à l’autorisation du droit de mourir dans la dignité ? Explications en quelques lignes

Alors que certains pays ont déjà mené des réflexions sur le droit de mourir dans la dignité et se sont dotés d’une législation en conséquence, la France est sur ce sujet très en retard.

Courant juillet, le Président de la République a lancé une mission de réflexion sur la fin de vie, présidée par le professeur Didier Sicard (ancien président du Comité consultatif national d'éthique), qui devra notamment réfléchir à une éventuelle évolution de la législation en vigueur.

La loi Léonetti, adoptée en 2005, interdit l’acharnement thérapeutique et permet l’administration massive de médicaments aux malades pour soulager leur souffrance. S’il est vrai que cette législation est insuffisamment connue et qu’il est nécessaire d’augmenter les investissements – financiers et humains - en faveur de l’accompagnement des personnes en fin de vie, il convient d’aller plus loin.

Car, en effet, l’aide active à mourir est une réalité, pratiquée par de nombreux médecins.

Certes, il s’agit d’un sujet sensible car il touche à notre conception de la vie, de la mort, de la solidarité, de la liberté, de la dignité. Chacun aborde cette question avec son histoire personnelle.

Mais il est de la responsabilité du législateur, et donc des parlementaires, de légiférer sur  ces questions.  

Dans des circonstances exceptionnelles et strictement encadrées afin d’éviter toute dérive, l’aide médicalisée à mourir doit permettre à chacun de disposer de soi-même et de choisir, dans le respect de ses convictions éthiques ou religieuses.

Equipe de Barbara Pompili

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