Question au ministre sur la COP 24

Question au ministre sur la COP 24

Le 18 décembre, durant les questions au gouvernement, j'ai posé une question à François de Rugy, ministre de la transition écologique et solidaire à propos de la COP 24.

Retrouvez mon intervention ici :

Question au gouvernement sur la COP 24

Retrouvez ma question au gouvernement posée cet après-midi à François de Rugy, ministre de la transition écologique et solidaireSamedi dernier nous avons poussé un ouf de soulagement. La COP 24 s’est achevée sur un accord, laborieusement obtenu, mais qui permet enfin l’application de l’accord de Paris.Pourtant, nous sortons de la COP 24 avec un sentiment de malaise profond.Nous étions à Katowice avec des collègues parlementaires.Entre un pavillon à la gloire du charbon et des pays refusant de prendre en compte le dernier rapport du GIEC, nous avons vu que les forces qui nous poussent vers l’abîme sont là, bien présentes.Nous avons vu le désarroi de pays dont l’existence même est remise en cause par le dérèglement climatique qui nous criaient d’arrêter de tergiverser.Nous avons vu aussi à quel point la France est regardée et attendue, tout particulièrement en ce moment. Car elle était le lieu de la COP 21 et du One Planet Summit. Monsieur le ministre, vous avez œuvré, avec Brune Poirson, à relever l’ambition de cette COP. Vous avez pris des engagements financiers, vous avez entrainé d’autres ministres européens pour créer un groupe de pays qui s’engagent à aller plus vite et plus loin.Malheureusement cette COP a échoué à relever l’effort collectif, alors que le GIEC nous donne 12 ans pour diminuer de 45% nos émissions de gaz à effets de serre.Une jeune suédoise de 15 ans a marqué la COP 24. Je voudrais partager son message :« Vous dites que vous aimez vos enfants plus que tout, mais vous détruisez leur futur devant leurs yeux. »« En 2078, je fêterai mes 75 ans. Si j’ai des enfants, ils partageront peut-être ce jour avec moi. Peut-être me demanderont-ils pourquoi vous n’avez rien fait quand il restait encore du temps pour agir »« Vous êtes arrivé à court d’excuses et nous sommes à court de temps. Si nous sommes là, c’est pour vous dire que le changement arrive, que vous le vouliez ou non. »Monsieur le ministre, face à l’urgence et alors que la France, malgré ses efforts, peine à tenir ses propres engagements, que pouvons-nous faire, au niveau national et international pour répondre à ce défi historique ?

Publiée par Barbara Pompili sur Mardi 18 décembre 2018

Samedi dernier nous avons poussé un ouf de soulagement. La COP 24 s’est achevée sur un accord, laborieusement obtenu, mais qui permet enfin l’application de l’accord de Paris.
Pourtant, nous sortons de la COP 24 avec un sentiment de malaise profond.
Nous étions à Katowice avec des collègues parlementaires.

Entre un pavillon à la gloire du charbon et des pays refusant de prendre en compte le dernier rapport du GIEC, nous avons vu que les forces qui nous poussent vers l’abîme sont là, bien présentes.
Nous avons vu le désarroi de pays dont l’existence même est remise en cause par le dérèglement climatique qui nous criaient d’arrêter de tergiverser.

Nous avons vu aussi à quel point la France est regardée et attendue, tout particulièrement en ce moment. Car elle était le lieu de la COP 21 et du One Planet Summit.

Monsieur le ministre, vous avez œuvré, avec Brune Poirson, à relever l’ambition de cette COP. Vous avez pris des engagements financiers, vous avez entrainé d’autres ministres européens pour créer un groupe de pays qui s’engagent à aller plus vite et plus loin.
Malheureusement cette COP a échoué à relever l’effort collectif, alors que le GIEC nous donne 12 ans pour diminuer de 45% nos émissions de gaz à effets de serre.

Une jeune suédoise de 15 ans a marqué la COP 24. Je voudrais partager son message :
« Vous dites que vous aimez vos enfants plus que tout, mais vous détruisez leur futur devant leurs yeux. »
« En 2078, je fêterai mes 75 ans. Si j’ai des enfants, ils partageront peut-être ce jour avec moi. Peut-être me demanderont-ils pourquoi vous n’avez rien fait quand il restait encore du temps pour agir »
« Vous êtes arrivé à court d’excuses et nous sommes à court de temps. Si nous sommes là, c’est pour vous dire que le changement arrive, que vous le vouliez ou non. »

Monsieur le ministre, face à l’urgence et alors que la France, malgré ses efforts, peine à tenir ses propres engagements, que pouvons-nous faire, au niveau national et international pour répondre à ce défi historique ?

 

Equipe de Barbara Pompili

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