Mardi 16 juillet, la préservation de la biodiversité était à
l’honneur de la commission des affaires étrangères et de celle du
développement durable et de l’aménagement du territoire qui ont
auditionné Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de l’IPBES (le « GIEC
de la biodiversité »), et Yann Wehrling, ambassadeur délégué à
l’environnement.
Le constat, alarmant, est aujourd’hui largement connu et partagé : la biodiversité s’effondre, « à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine », pour reprendre les termes de l’IPBES dans son rapport du mois de mai dernier.
Les raisons en sont connues. La première est sans conteste la pression des activités humaines sur les écosystèmes, avec pour conséquence une altération de 75 % de la surface terrestre et de 66 % des zones océaniques, du fait d’impacts cumulés. Les zones humides, dont la surface a diminué de 85 %, sont particulièrement touchées, alors qu’elles sont le réceptacle d’une biodiversité exceptionnelle. Le réchauffement climatique, également imputable aux activités humaines, est aussi un puissant facteur de déstabilisation des écosystèmes.
Les conséquences sur les espèces animales et végétales sont dévastatrices, puisque ce sont environ 1 million d’espèces qui sont menacées d’extinction à une échéance proche si rien n’est fait.
Et au final, c’est aussi nous-mêmes, les êtres humains, qui sommes touchés, car la biodiversité n’est pas un élément dont nous serions extérieurs. Nous en dépendons étroitement. Pour certaines populations, cette dépendance est vécue au quotidien et semble plus évidente, du fait d’une proximité plus apparente avec la nature. Mais elle est tout aussi réelle dans les pays industrialisés, même si notre mode de vie nous le fait parfois oublier. Et cet oubli devient coupable au vu de l’énormité de l’enjeu.
Cette audition - à revoir ici - est l’occasion de revenir sur les données établies par les scientifiques de l’IPBES qui sont un appel puissant à la prise de conscience et, surtout, à l’action.
Mardi 16 juillet, la préservation de la biodiversité était à l’honneur de la commission des affaires étrangères et de celle du développement durable et de l’aménagement du territoire qui ont auditionné Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de l’IPBES (le « GIEC de la biodiversité »), et Yann Wehrling, ambassadeur délégué à l’environnement.Le constat, alarmant, est aujourd’hui largement connu et partagé : la biodiversité s’effondre, « à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine », pour reprendre les termes de l’IPBES dans son rapport du mois de mai dernier.Les raisons en sont connues. La première est sans conteste la pression des activités humaines sur les écosystèmes, avec pour conséquence une altération de 75 % de la surface terrestre et de 66 % des zones océaniques, du fait d’impacts cumulés. Les zones humides, dont la surface a diminué de 85 %, sont particulièrement touchées, alors qu’elles sont le réceptacle d’une biodiversité exceptionnelle. Le réchauffement climatique, également imputable aux activités humaines, est aussi un puissant facteur de déstabilisation des écosystèmes. Les conséquences sur les espèces animales et végétales sont dévastatrices, puisque ce sont environ 1 million d’espèces qui sont menacées d’extinction à une échéance proche si rien n’est fait. Et au final, c’est aussi nous-mêmes, les êtres humains, qui sommes touchés, car la biodiversité n’est pas un élément dont nous serions extérieurs. Nous en dépendons étroitement. Pour certaines populations, cette dépendance est vécue au quotidien et semble plus évidente, du fait d’une proximité plus apparente avec la nature. Mais elle est tout aussi réelle dans les pays industrialisés, même si notre mode de vie nous le fait parfois oublier. Et cet oubli devient coupable au vu de l’énormité de l’enjeu.Cette audition - à revoir ici - est l’occasion de revenir sur les données établies par les scientifiques de l’IPBES qui sont un appel puissant à la prise de conscience et, surtout, à l’action.
Commenter