Communiqué de presse : Non, M. Ramery n’est pas au-dessus des lois

Communiqué de presse : Non, M. Ramery n’est pas au-dessus des lois

Communiqué de presse

 

Usine des 1 000 vaches : Non, M. Ramery n’est pas au-dessus des lois

Le nouveau contrôle effectué par la Préfecture de la Somme après les révélations de dépassement de cheptel à l’usine des 1 000 vaches a confirmé que l’exploitation ne respectait toujours pas le nombre de bêtes autorisé.

Malgré la mise en demeure des services de l’Etat, Michel Ramery n’a donc pas souhaité se mettre en conformité avec l’autorisation dont il dispose pour 500 vaches. Au-delà des indispensables sanctions qui devront être prises jusqu’à ce que cet exploitant respecte la réglementation et ses engagements, ce comportement remet en cause sa capacité et sa légitimité à solliciter une autorisation d’augmentation de la capacité de son installation, mais aussi la pérennité même de sa structure dans sa configuration actuelle.

Alors que l’actualité met en lumière la situation très difficile des éleveurs, il paraît particulièrement indigne pour cet acteur de l’industrialisation de l’agriculture de s’affranchir des règles de cette façon.

La réforme de notre système agricole est indispensable pour revenir vers une agriculture à taille humaine qui se tourne vers des circuits courts et des produits de qualité afin d’assurer un avenir et un revenu décent aux agriculteurs tout en respectant l’environnement et la santé des consommateurs.
L’action publique doit désormais se concentrer sur les moyens d’aider les éleveurs à se reconstruire un avenir et ne plus faire preuve de la moindre indulgence envers ceux qui ne se préoccupent absolument pas de l’intérêt commun.

Equipe de Barbara Pompili

A lire également

2 Comments

  1. 21 juillet 2015 at 17:17
    Reply

    Bonjour,
    C’est un moment très important pour réagir efficacement contre la ferme-usine de Michel Ramery dont nous ne voulons pas ! Il a beau parler de son ami « François », il serait temps de lui faire comprendre et à ceux qui ont les mêmes intentions que cette forme d’élevage ne peut convenir aux consommateurs, à l’environnement et à la vie rurale tout simplement. Il n’y a pas que la Fnsea concernée, la Confédération paysanne, depuis longtemps et avec courage, dénonce cette aberration ! Tout est à remettre à plat. Les exploitants à taille humaine doivent pouvoir vivre de leur travail et la grande distribution ne doit pas imposer ses lois. Nous sommes les consommateurs et nous avons notre mot à dire. Merci Mme Pompili d’avoir le courage de défendre ce qui doit être défendu et ce qui est étouffé derrière des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Cordialement.

  2. ducorroy
    21 juillet 2015 at 17:47
    Reply

    combien d’agriculteurs font du lait dans vos campagnes chez moi il en reste 1 seul et dans les autres villages c’est pareil

Commenter

Close