
Le 6 mai, la commission Développement durable et Aménagement du territoire (DDAT) s'est décentralisée à Metz, durant le sommet international du G7 Environnement.
Elle a démarré sa journée avec le Maire de Metz Dominique Gros en se déplaçant dans les locaux de la société E-fluid, spécialiste des solutions de gestion des énergies, filiale de la Société d'économie mixte UEM.
Elle a pu ainsi voir comment un territoire a su s'emparer de ses problématiques énergétiques et y répondre par ses propres moyens, tout en créant de l'emploi et une dynamique économique intéressante.
Ensuite, la commission DDAT a tenu deux réunions au centre Georges Pompidou qui accueillait les "side-events" autour du G7 Environnement : la première autour de Cyril Dion (journaliste et réalisateur des films "Demain" et "Après-demain"), Isabelle Delannoy (agronome) et Benki Piyãko (dirigeant politique et spirituel du peuple Ashaninka au Brésil) sur les enjeux de biodiversité dans le monde. Ces échanges ont porté sur le fond des problèmes et ont permis à Monsieur Benki Piyãko de porter le cri d'alarme de son peuple face aux politiques désastreuses contre l'environnement qui s'amplifient au Brésil.
La deuxième réunion accueillait Michel Koenig de la Mairie de Metz, Hugues Varachaud de l'association CPN Coquelicots, et Jean-Yves Macé de la SCIC Ferme de Borny, pour favoriser la biodiversité et l'éducation à l'environnement en milieu urbain. Cette deuxième table ronde a été riche d'exemples concrets d'actions locales, qu'elles soient municipales et associatives, de sensibilisation et d'avancées sur la nature en ville.
La délégation a ensuite déjeuné dans un lieu de restauration bio et végétarienne, le Café Fauve, qui porte un projet fort de sensibilisation à la cuisine locale et respectueuse de l'environnement.
Enfin,
elle a assisté à la conférence de presse de clôture du G7 Environnement
par les ministres concernés de tous les pays présents, où elle a pu
constater les engagements internationaux pris lors de cet événement.
Les ministres ont notamment adopté une charte pour la biodiversité qui
devrait servir de socle aux politiques publiques, selon la Secrétaire
d'Etat Brune Poirson.
Le sujet de la biodiversité, qui me tient particulièrement à cœur depuis de nombreuses années, entre enfin dans les esprits et dans les sujets réellement abordés lors de ces sommets internationaux. Je m'en réjouis.
Oui, il est déjà tard pour agir de manière coordonnée, mais il est de notre devoir de nous saisir collectivement de ces questions au plus vite.
Chaque pays doit se doter d'un plan ambitieux, et à cet égard la France a déjà entamé un travail de fond avec la loi Biodiversité que j'ai portée 2016. Mais ils doivent également avancer de manière coordonnée, car les problèmes de disparitions d’espèces ne s'arrêtent pas aux frontières.
A ce titre, je me réjouis que le président Emmanuel Macron prenne à bras le corps ce très important rapport de l’IPBES sur l’avenir de la biodiversité : Pesticides, artificialisation des sols, zones protégées... les défis sont nombreux, à nous de les relever et surtout de nous en donner les moyens.
En tant que parlementaire et présidente de la commission du Développement durable, je continue à veiller attentivement au respect de la biodiversité française et internationale, notamment pour que chacune des activités humaines se fasse dans le respect de la faune et de la flore environnantes. A ce titre je veillerai particulièrement à ce que les moyens, notamment humains, soient à la hauteur des enjeux.
Le chemin à parcourir est encore très long, mais, à l'heure de la prise de conscience qui progresse chez les citoyens, les dirigeants politiques, et dans les entreprises, je suis plus déterminée que jamais à agir.
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