
Aujourd’hui la question n’est plus de savoir s’il faut sortir ou non du glyphosate. Ce qui pose question c’est quand, comment et avec quel accompagnement. C’est une nécessité tant pour la santé humaine que pour sauvegarder notre biodiversité.
Retarder encore un peu l’interdiction du glyphosate ne serait pas acceptable quand des alternatives existent. L’ensemble des acteurs concernés doit jouer le jeu. Filière par filière, les solutions doivent être identifiées et les accompagnements déployés.
Lors de l’interdiction des néonicotinoïdes que j’avais portée dans la loi Biodiversité de 2016, les mêmes résistances se sont exprimées mais, au final, seuls 3 usages ont obtenu des dérogations du fait de l’absence d’alternative (pour les cultures de navets, figues et noisettes).
Mardi 12 novembre, le rapport d’étape de la mission d’information sur la stratégie de sortie du glyphosate a été présenté aux trois commissions à l'origine de la création de la mission d'information commune.
Audition à revoir ici
Intervention liminaire de Barbara Pompili :
Mes cher(e)s collègues,
Nous sommes réunis pour examiner, en vue de l’autorisation de sa publication, le rapport d’étape de la mission d’information commune sur la stratégie de sortie du glyphosate.
Pour rappel, cette mission est commune à trois commissions : Affaires économiques, Affaires sociales et Développement durable, en raison du caractère transversal de la problématique traitée.
Cette mission de 25 membres est présidée par M. Julien Dive, membre de la Commission des affaires économiques, et ses deux co-rapporteurs sont M. Jean-Luc Fugit, membre de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, et M. Jean-Baptiste Moreau, membre de la Commission des affaires économiques. Elle a tenu sa première réunion le 27 septembre 2018 et a adopté son rapport d’étape le 30 octobre dernier, à l’issue d’une année de travaux. Car je rappelle que nous avons souhaité que sur ce sujet, un travail approfondi puisse être mené, sur un temps long, avec des points d’étape réguliers.
C’est un sujet sur lequel nous sommes très attendus. À titre personnel, je suis ce dossier avec grande vigilance, car nous devons être à la hauteur des attentes de nos concitoyens. Je laisserai bien sûr le soin au président et co‑rapporteurs de la mission de présenter leurs travaux. Pour l’organisation de nos débats, suite à leur intervention, la parole sera donnée à un orateur par groupe, pour 2 minutes. Puis, chacun pourra intervenir, pour une durée d’une minute
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