L'Usine Nouvelle - "Fermer 15 à 20 réacteurs d’ici 2025, c’est le deal"

Retrouvez ici mon interview pour L'Usine Nouvelle sur la loi de transition énergétique.

 

Barbara Pompili, députée EELV de la Somme et co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, se réjouit de la loi de transition énergétique. Très impliquée dans les débats, l’élue se félicite d’un texte qui respecte les engagements des socialistes.

L’Usine Nouvelle - Comment jugez-vous ce texte de transition énergétique ?

Barbara Pompili - Nous sommes heureux que ce texte arrive enfin après des années de travail. Nous en avions parlé dès notre accord de majorité avec le Parti Socialiste en 2011. Depuis deux ans, il y a eu beaucoup de conférences et d’études. Nous en arrivons à la concrétisation. Le texte est à la hauteur du travail qui a été fourni. Après bien sûr, c’est un texte de compromis. Si EELV l’avait écrit seul, ce ne serait pas tout à fait le même. Mais ce compromis nous permet de réellement avancer sur la transition énergétique, de réorienter l’économie pour la création d’emplois et de lutter contre la menace du réchauffement climatique qui pèse sur nous tous.

 A l’Assemblée nationale, la pierre d’achoppement est le nucléaire. Etes-vous satisfaite du plafonnement de la puissance et de l’abaissement de la part du nucléaire à 50 % ?

Le mardi 7 octobre, nous avons confirmé cet objectif de passer de 75 à 50 %. Il y avait des amendements pour retirer cette ambition mais ils ne sont pas passés. Ca va dans le bon sens. Nous ne pouvons pas continuer avec ce modèle unique au monde où le nucléaire produit 75 % de notre électricité. Cela nous met à la merci de ce mode de production. Le nucléaire nous a mis en retard sur toutes les technologies d’énergies renouvelables par rapport à nos voisins européens. Il faut absolument diversifier notre mix électrique. En plus, cela créera de l’emploi et favorisera la recherche.

Les Verts souhaitent même proposer un amendement qui acte la sortie du nucléaire en France…

Oui. Nous considérons que c’est une technologie dangereuse, qu’elle est extrêmement chère et qu’elle crée des déchets que l’on ne peut pas gérer.

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Equipe de Barbara Pompili

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