
La déforestation est un véritable enjeu car les forêts sont des réserves inestimables de biodiversité et elles contribuent à lutter contre les effets du dérèglement climatiques dont on connait la gravité. C’est pourquoi lutter contre la déforestation importée doit être une priorité, comme l'a annoncé le Ministre Nicolas Hulot, à travers notamment la Stratégie de lutte contre la déforestation importée qui devrait être présentée à l'été. Le développement des cultures pour le soja (notamment pour l’alimentation des animaux) et l'huile de palme (pour les biocarburants de première génération ou l'agroalimentaire) sont les principales causes de cette déforestation importée.
Il nous faut agir à l’échelle de l’État, bien sûr, mais aussi en encourageant les initiatives privées qui vont dans le sens d’un approvisionnement responsable et durable en denrées d’origine agricole.
La France doit jouer un rôle moteur. Nous présidons actuellement le groupe d’Etats signataires de la déclaration d’Amsterdam, qui vise à soutenir l’engagement du secteur privé de s’approvisionner à 100 % en huile de palme durable d’ici 2020. Nous pouvons aussi agir au niveau européen, où le Parlement s’est récemment prononcé pour l’élimination progressive de l’huile de palme dans les biocarburants d’ici à 2021.
Afin de mieux cerner les enjeux, les initiatives existantes (certification, engagement des entreprises etc.) et les pistes à explorer, la Commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire a organisé une table ronde avec des représentants d'associations environnementales (WWF, Greenpeace, les Amis de la Terre), le syndicat nationale de l'industrie de la nutrition animale qui est membre de la plateforme Duralim, un représentant des entreprises françaises membres de l'Alliance française pour une huile de palme durable, et une représentante du Ministère de la Transition écologique et solidaire.
Table ronde à revoir ici
Lutte contre la déforestation importée
La déforestation est un véritable enjeu car les forêts sont des réserves inestimables de biodiversité et elles contribuent à lutter contre les effets du dérèglement climatiques dont on connait la gravité. C’est pourquoi lutter contre la déforestation importée doit être une priorité, comme l'a annoncé le Ministre Nicolas Hulot, à travers notamment la Stratégie de lutte contre la déforestation importée qui devrait être présentée à l'été au CNTE. Le développement des cultures pour le soja (notamment pour l’alimentation des animaux) et l'huile de palme (pour les biocarburants de première génération ou l'agroalimentaire) sont les principales causes de cette déforestation importée. Il nous faut agir à l’échelle de l’État, bien sûr, mais aussi en encourageant les initiatives privées qui vont dans le sens d’un approvisionnement responsable et durable en denrées d’origine agricole.La France doit jouer un rôle moteur. Nous présidons actuellement le groupe d’Etats signataires de la déclaration d’Amsterdam, qui vise à soutenir l’engagement du secteur privé de s’approvisionner à 100 % en huile de palme durable d’ici 2020. Nous pouvons aussi agir au niveau européen, où le Parlement s’est récemment prononcé pour l’élimination progressive de l’huile de palme dans les biocarburants d’ici à 2021.Afin de mieux cerner les enjeux, les initiatives existantes (certification, engagement des entreprises etc.) et les pistes à explorer, la Commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire a organisé une table ronde avec des représentants d'associations environnementales (WWF, Greenpeace, les Amis de la Terre), le syndicat nationale de l'industrie de la nutrition animale qui est membre de la plateforme Duralim, un représentant des entreprises françaises membres de l'Alliance française pour une huile de palme durable, et une représentante du Ministère de la Transition écologique et solidaire.Table ronde à revoir ici
Publiée par Barbara Pompili sur mercredi 23 mai 2018
Introduction par Barbara Pompili :
Madame, Messieurs, je vous remercie d’avoir répondu à notre invitation.
Pourquoi cette table ronde ? Une évidence s’impose à nous : la déforestation persiste, malgré la prise de conscience du danger qu’elle représente.
Ce phénomène n’est pas à prendre à la légère, et nous ne pouvons esquiver nos responsabilités en la matière. Les participants à cette table ronde l’expliqueront sans doute en détail : la déforestation constitue une menace majeure pour la biodiversité – je rappelle que les forêts tropicales et subtropicales abritent plus de la moitié des espèces vivantes dont l’habitat naturel est ainsi détruit – et un facteur du dérèglement climatique, par l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre qu’elle induit.
Les causes de la déforestation sont multiples, mais parmi elles, le développement de cultures destinées à la production de soja pour l’alimentation des animaux d’élevage, ou d’huile de palme pour les denrées alimentaires et les biocarburants, joue un rôle de premier plan.
Dans ce contexte, il nous faut agir : à l’échelle de l’État, bien sûr, mais aussi en encourageant les initiatives privées qui vont dans le sens d’un approvisionnement responsable et durable en denrées d’origine agricole.
La France doit jouer un rôle moteur en la matière : je rappelle que nous présidons actuellement le groupe d’Etats signataires de la déclaration d’Amsterdam, qui vise à soutenir l’engagement du secteur privé de s’approvisionner à 100 % en huile de palme durable d’ici 2020. Dans le même temps, nous pouvons agir au niveau européen, où le Parlement s’est récemment prononcé pour l’élimination progressive de l’huile de palme d’ici à 2021.
Madame, Messieurs, nous attendons de vous que vous nous éclairiez sur tous ces sujets. Quelle est l’ampleur de la déforestation ? Quelles sont les pistes d’action à privilégier ? Quel doit être le rôle respectif de la puissance publique et de l’initiative privée ?
Pour la richesse de nos débats, je propose que chacun des participants nous présente sa vision dans un exposé liminaire de 5 minutes, à la suite de quoi nous passerons directement aux questions des membres de la commission.
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