
En tant que membres du conseil d’orientation des infrastructures, nous alertons sur la baisse des moyens prévus pour remplir nos objectifs en termes de mobilité.
Nous avons travaillé sur des scénarios d’investissement qui ont fait consensus. Les besoins de financement ont été identifiés et ont fait l’objet de propositions réalistes.
Aujourd’hui ces scénarios, même le moins ambitieux d’entre eux, sont remis en cause.
Peut-on différer la modernisation des noeuds ferroviaires et paralyser
ainsi le trafic ? Peut-on réduire les crédits du réseau routier non
concédé alors qu'un audit indépendant recommande de les augmenter
rapidement pour les porter à plus de 1 milliard par an ? Il en va de la
sécurité des usagers. Faudrait-il alors décaler l'ambitieux plan vélo
qui vient juste d'être lancé ? Quant à la voie d'eau, les crédits que
l'Etat lui octroie sont déjà si dérisoires qu'il serait irresponsable de
faire moins.
Nous en appelons au Président de la République et gouvernement : il faut répondre à l’urgence de développer la mobilité du quotidien et de rénover nos infrastructures.
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