Le Président de l’Assemblée nationale a mis en place un cycle de conférences "Les mardis de l'avenir" dédiées aux enjeux de la transition écologique. Hier, le débat portait sur le rôle des médias, artistes et intellectuels dans la promotion de la transition écologique.

Barbara Pompili a rappelé que l'écologie ne peut être réduite à la seule défense de l'environnement mais correspond à une vision globale de notre société et de son fonctionnement. Compte tenu de l'ampleur des défis à relever, elle a indiqué combien les enjeux écologiques doivent être intégrés à chacune des politiques publiques. Elle a aussi souligné la nécessité de relayer mieux et davantage ces enjeux pour contribuer à une prise de conscience générale. Les médias participent à cette mobilisation par leur travail d'information et, donc, par la sensibilisation des citoyens. Dès lors, la question de l’indépendance des médias, de leur ligne éditoriale et du traitement de l'information doit être posée. En outre, si les journalistes ont un rôle dans la dénonciation des problèmes actuels, ils peuvent aussi contribuer à la mise en avant d'initiatives pourvoyeuses de solutions. Face au sentiment d’écrasement au regard des défis climatiques à relever, les médias ont en effet un rôle à jouer pour sortir du désarroi et de la peur.

Barbara Pompili a également insisté sur le fait que la question de la promotion de la transition écologique renvoie de façon plus globale à celle de l'éducation à ces enjeux. L’éducation n’est pas que l’apanage de l’école, les médias mais aussi de la société toute entière doivent prendre leur part : nous sommes tous des acteurs de la transition écologique. Chacun peut par exemple contribuer, à son niveau, par des gestes simples à la préservation de notre planète et l'écologie c'est débord du bon sens : ne pas gâcher de la nourriture, trier ses déchets, marcher....