Question écrite : égalité des chances pour les étudiants masseurs-kinésithérapeutes

Question écrite : égalité des chances pour les étudiants masseurs-kinésithérapeutes

Mme Barbara Pompili attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la réforme de la formation initiale de masseur-kinésithérapeute.

Si l'intégration de la formation dans le système licence master doctorat (LMD) est une bonne chose en ce qu'elle permet une reconnaissance de la valeur du diplôme et permet une éventuelle réorientation pour les étudiants, la réforme n'a pas portée sur le mode de sélection des étudiants, pourtant hautement controversé.

En effet, l'accession à un Institut de formation en masso-kinésithérapie (IFKM) nécessite le plus souvent deux ans de classes préparatoires privées dont les coûts s'avèrent exorbitants (5 000 euros en moyenne). Au-delà des coûts que représente la candidature à l'entrée dans un IFKM, c'est aussi son manque de clarté qui est dénoncé, en ce qu'il existe actuellement huit modes de sélections des étudiants. C'est pour mettre fin à ce manque de lisibilité et à cette sélection inégalitaire qu'a été créé en 1989 la première année commune aux études de santé (anciennement le PCEM1) qui concerne aujourd'hui les deux tiers des IFKM.

C'est pourquoi elle lui demande comment elle entend développer l'accès à la première année commune aux études de santé en complément de la réforme initiale de masseur-kinésithérapeute, dans l'objectif de promouvoir l'égalité des chances au sein des étudiants tout en leur offrant une année formatrice.

Question écrite n° 19718, déposée au Journal Officiel le 26/02/13

Equipe de Barbara Pompili

A lire également

Commenter

Close