
La crise sanitaire, économique et sociale que l'on connaît est le symptôme criant des dysfonctionnements du "système".
Notre modèle de production, de développement est à revoir : soyons cohérents !
75% des maladies infectieuses sont d'origine zoonotique. Les liens entre maladies et activités humaines ne sont plus à prouver. Déforestation importée, attaques de l'Homme sur la #biodiversité, importations non-nécessaires... Nous allons droit dans le mur.
Nous devons prendre des décisions lourdes, structurelles.
- Relocaliser notre production de protéines végétales, consommer moins de protéines animales, et locales
- Sortir d'un système agricole intensif néfaste pour l'environnement
Nous devonségalement assurer notre souveraineté énergétique, et ce de manière soutenable.
D'abord, par le premier pilier de la transition énergétique qui est celui de la sobriété et de l'efficacité énergétique. Puis par la construction d'un système énergétique renouvelable (électrique et thermique) cohérent. Cela passe aussi par le développement des énergies citoyennes.
Sur le thème de l'économie circulaire : La soutenabilité, ce n'est pas produire puis jeter. Et malheureusement, nous le faisons encore trop souvent. Nous avons progressé grâce à la loi anti gaspillage de 2019, mais le chemin reste long vers le réemploi et la sobriété de la consommation quotidienne.
Et enfin bien sûr, il faut penser à la relance. On la veut « verte », et c’est tant mieux, mais il nous faut désormais être concrets, les mots ne suffiront pas. Je pense par exemple à la rénovation thermique des logements. La transition écologique doit toujours rimer avec solidarité, et la lutte contre les passoires thermiques en est le parfait exemple.
Nous connaissons les vieilles recettes qui nous ont conduits à la crise actuelle. Nos concitoyens attendent plus, et ils attendent mieux. Il est temps de travailler, ensemble, pour leur apporter les bonnes réponses.
Mon intervention en séance à retrouver ici.
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