Le 17 juillet, la commission Développement durable et Aménagement du territoire a organisé une table ronde sur les inégalités territoriales avec Virginie Chasles de l’Université Jean Moulin Lyon 3, Olivier Bouba Olga de l’université de Poitiers et Bernard Pecqueur, professeur émérite à l’Université Grenoble Alpes.

La commission est régulièrement amenée à traiter de la question de l’aménagement du territoire. Cela a été récemment le cas lorsque nous avons débattu de la création de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, ou encore lorsque nous avons débattu de la loi d’orientation des mobilités.

Mais quand nous évoquons les inégalités territoriales, le sentiment d’abandon de certains territoires éloignés des métropoles ou enclavés, ou encore les spécificités des territoires ultra-marins, ruraux, de montagne ou frontaliers, nous ne devons jamais oublier de prendre du recul. Il faut bien comprendre de quoi on parle.

C’est en cela que cette table-ronde était intéressante. Par leurs travaux et réflexions, ces chercheurs nous ont aidé à mieux définir ce que nous percevons : le sentiment, dans certains territoires, d’être exclus d’un grand mouvement qui concentrerait dans des zones bien définies la croissance, les emplois, les services, bref, tout ce qui fait que le quotidien devient facile ou au contraire rime avec complexité.

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